Sardaigne du 16 avril au 23 avril 2017

 

 

 

 

 

Le dimanche 16 avril 2017 à 20 h 00, nous sommes 19 personnes à prendre le ferry au port de Toulon en direction de Porto Torres, port situé au nord-ouest de la Sardaigne. Objectif : une semaine de recherches intensives de toutes les merveilles botaniques de l’île.

Lundi 17 avril 2017 :

 

Lever aux aurores (5 h 30) pour débarquer très tôt à Porto Torres, où nous prenons notre premier petit déjeuner sarde. Il fait beau, comme quasiment il le fera pendant tout le séjour, une vraie chance. Direction matinale vers la première station prévue, située au nord de Sennori, mais sur la commune d’Osilo. Le bord de la route est parsemé d’orchidée, et notre premier arrêt se fait dans une ligne droite bordée d’Orchis anthropophora, un peu au hasard. Et pourtant, nous tombons sur notre première coche, Ophrys annae, dont un exemplaire de la forme chlorantha muni de 2 ou 3 gynostèmes. On ne peut mieux commencer ! Nous trouvons aussi quelques Ophrys bombyliflora, corsica, incubacea, un O. tenthredinifera subsp. neglecta, et de nombreux O. ciliata. J’arrête d’ailleurs pratiquement de citer cette dernière espèce dans la suite du compte-rendu, il y en a eu à quasiment toutes les stations, et en nombre ! Nous observons également un O. anthropophora bifide, quelques A. papilionacea en fin de floraison, et des Serapias parviflora.

 

Un peu plus loin, un point référencé sous des falaises nous permet d’observer nos premiers Anacamptis longicornu, magnifique espèce aux couleurs très variables. Comme pour O. ciliata, nous le trouverons dans presque toutes les stations, souvent avec A. papilionacea. Egalement présents dans cette station, Ophrys morisii en fleur et Ophrys panormitana subsp. praecox fanés, 2 espèces que nous avions rencontrées en Corse il y a 2 ans. Quelques Himantoglossum robertianum complètent la liste. Mais c’est surtout la découverte de nos premiers hybrides qui nous enthousiasme, avec tout d’abord un bel hybride que nous reverrons souvent et en nombre, Anacamptis x bornemannii, entre A. longicornu et papilionacea, et ensuite une très belle découverte, Ophrys x maladroxiensis, le rare hybride entre O. annae et morisii. Une très belle plante.

 

En fin de matinée, nous partons vers Muros en contournant Sassari. Avant le pique-nique, nous arpentons une pente de garrigue épaisse entrecoupée de pelouses où nous trouvons nos premiers Ophrys funerea, ainsi que quelques Anacamptis pyramidalis plutôt pâles et en début de floraison, parmi de nombreux Ophrys bombyliflora encore potables.

 

Après une liaison un peu spéciale qui emprunte des petits chemins plutôt que des grandes routes (on a suivi notre GPS…), nous prospectons une prairie en pente parsemées de poiriers sauvages, quelques kilomètres avant Banari. Là nous trouvons de beaux Ophrys tenthredinifera subsp. neglecta et quelques O. funerea. Les Anacamptis papilionacea sont bien fleuris, avec un exemplaire de la forme albiflora. Autre nouveauté, A. laxiflora, surprenant dans ce biotope plutôt sec, et Orchis provincialis, en nombre et en fin de floraison.

 

Nous finissons la journée en rejoignant Dorgali par la route directe, avec un arrêt touristique à Silanus, au complexe de Santa Sabina qui comprend un nuraghe (tour sarde millénaire) et une petite église du XIème siècle curieusement construite en matériaux composites : basalte et calcaire. Arrivée vers 18 heures à l’Hôtel Il Querceto à l’entrée de Dorgali.

 

Mardi 18 avril 2017

 

Départ vers 9 heures du matin en direction d’Oliena, gros bourg niché au pied de l’immense barre calcaire du Supramonte. La route détournée que nous sommes obligés de prendre suite à des travaux nous offre de magnifiques vues sur la célèbre montagne, mais aussi un troupeau de mouton au milieu de la voie. C’est dans les lacets d’une petite route grimpant vers le sommet que nous commençons nos recherches.

 

Tout de suite sur le talus de la route, un hybride Anacamptis longicornu x papilionacea, et aussi quelques Ophrys forestieri en fin de floraison, peu différents des nôtres. Un peu plus haut dans les sous-bois, nous découvrons la belle espèce pour laquelle nous avons fait ce déplacement, peut-être le plus beau des Orchis, O. brancifortii. Il y en a quelques dizaines en pleine floraison, mais ils nous paraissent très petits en comparaison avec ceux de Sicile déjà vus par certains d’entre nous sur les pentes de l’Etna. Autre espèce bien présente, Anacamptis papilionacea, plutôt chétifs, avec encore une forme albiflora. Plus haut dans les lacets, nous pouvons observer quelques Ophrys eleonorae encore potables, avec un possible hybride avec O. forestieri, mais difficile à diagnostiquer avec certitude. Tout près, les Neotinea maculata sont encore en fleur, et 2 Ophrys tenthredinifera subsp. neglecta complètent le tableau.

 

Nous pique-niquons ensuite sous les eucalyptus du parc des Sources Su Gologone, et nous entamons l’après-midi par une randonnée sur le chemin qui mène au refuge de la Valle di Lanaitho. Les orchidées se rencontrent tout au bord de la route, le couvert forestier empêchant de prospecter plus haut dans la pente. En dehors des espèces « classiques » (O. anthropophora, O. ciliata, O. bombyliflora), nous observons pas mal d’Ophrys corsica et morisii, quelques O. tenthredinifera subsp. neglecta, un unique pied d’Orchis brancifortii, 2 Epipactis helleborine encore en crosse, et quelques rosettes de Spiranthes spiralis. Nous étions venus ici pour trouver Ophrys panattensis, mais il nous a échappé. Par contre, surprise au bord d’un petit chemin de terre, nous découvrons un pied de l’hybride O. x pesseiae entre morisii et panattensis. Trouver un hybride avant d’observer une espèce, c’est bien la première fois que cela nous arrive ! Enfin, outre les très beaux Cyclamen repandum qui nous accompagnerons pendant tout le voyage (et qui portent bien leur nom !), nous pouvons observer de belles touffes du spectaculaire lys pancrace d'Illyrie (Pancratium illyricum).

Toujours à la recherche d’Ophrys panattensis, nous finissons la journée à Dorgali, dans le lacet supérieur de la route de Cala Gonone, où nous faisons chou blanc. Nous sommes quand même un peu revigorés par la vision d’une touffe d’une trentaine d’Ophrys ciliata dans la falaise, et par la superbe vue plongeante sur la Cala. 2ème nuit à l’Hôtel Il Querceto.

Mercredi 19 avril 2017

 

Départ matinal pour le centre de la Sardaigne, une zone assez mythique non loin de Laconi, où nous retrouvons Jacques et Annie qui nous accompagnerons pour la journée. La zone se trouve en fait aux confins de 3 communes, Laconi (province d’Oristano, au sud), Meana Sardo et Aritzo (province de Nuoro, au nord). Il faut se rappeler que les communes italiennes sont bien plus grandes qu’en France.

 

Tout de suite près du croisement (et même en plein milieu), nous observons quelques Anacamptis longicornu f. albiflora, Ophrys incubacea, funerea, morisii et corsica, et un pied de Neotinea lactea encore potable. Sur le chemin vers le col d’Ortuabis, c’est le festival : en plus des précédents, les hybrides Ophrys bombyliflora x neglecta, et O. morisii x neglecta, le bien nommé O. x laconensis, O. tenthredinifera subsp. neglecta, eleonorae, un annae, et bientôt les premiers Ophrys lepida à la marge saupoudrée de pourpre. Autre coche pour beaucoup, Orchis ichnusae, le pâle et chétif mascula local. Côté plantes, de belles découvertes avec Romulea ligustica et Ornithogalum corsicum.

 

Nous nous enfonçons ensuite dans la broussaille non loin du locus classicus d’Ophrys ortuabis, que nous observons en petite quantité et plutôt en fin de floraison. Pour ceux qui les connaissent, ils ne se distinguent pas significativement des petits O. delforgei de Flayosc (Var), qui partagent d’ailleurs le même biotope, pelouse sèche sous romarins. Quelques plantes trouvées pourraient être intermédiaires avec O. lepida, bien présent aussi. Sinon, toujours des centaines d’A. longicornu, quelques hybrides avec papilionacea, de beaux eleonorae, des annae en début de floraison et encore un hybride Ophrys bombyliflora x neglecta. Egalement une autre romulée, R. requienii.

 

Après le pique-nique, nous explorons la partie sud sur la commune de Laconi. Sur les talus de la route, de nombreux Ophrys incubacea dont quelques exemplaires plutôt rouges, pas mal de funerea, de bombyliflora, 2 annae et de beaux tenthredinifera subsp. neglecta. Aussi beaucoup d’O. anthropophora et quelques provincialis un peu au-dessus. De part et d’autre d’un chemin de terre, outre les Anacamptis (dont hybrides), des Barlia encore fleuries, plus d’une centaine de funerea, des dizaines d’Orchis ichnusae, et une belle découverte : un très bel exemple de l’hybride Ophrys morisii x neglecta. Plus à l’intérieur, grâce à un point précis d’un de nos informateurs, nous pouvons observer une vraie rareté, l’hybride entre Ophrys ciliata et O. neglecta, très spectaculaire. Et toujours quelques Ophrys lepida par ci par là.

 

Pour finir la journée, nous explorons une prairie de l’autre côté de la route. Notre recherche s’avère fructueuse avec 2 pieds de l’hybride Ophrys bombyliflora x neglecta, de très nombreux funerea et bombyliflora, une vingtaine d’O. tenthredinifera subsp. neglecta, et surtout, 4 pieds de la sous-espèce aprilia de l’O. tenthredinifera, ce qui nous permet de faire la comparaison entre les 2.

 

Départ en fin de journée vers Barumini et l’Hôtel Su Nuraxi où nous passerons la nuit, après un excellent repas.

 

Les photos prises à Meana-Sardo

Les photos prises à Aritzo

Les photos prise à Laconi

Jeudi 20 avril 2017

 

Nous commençons la matinée par la visite de l’imposant nuraghe Su Nuraxi, inscrit au patrimoine mondial par l’UNESCO, et situé juste à côté de l’hôtel. Cette visite a vraiment impressionné tous les participants.

 

Nous repartons ensuite vers Villanova Tulo, où nous explorons les bas-côtés de la SP 52 avec succès : outre les espèces habituelles (Anacamptis et hybrides, O. ciliata, O. ichnusae et autres Ophrys corsica), nous observons nos premiers Serapias lingua, un Limodorum abortivum en train de pointer, de très beaux Ophrys lepida en touffes, morisii, incubacea et tenthredinifera subsp. neglecta, ainsi que l’hybride entre ces derniers, malheureusement un peu évidé par un insecte… Une dizaine d’Orchis provincialis complète le tableau.

 

Plus loin vers le nuraghe d’Adoni, nous pique-niquons à l’ombre d’un chêne multi centenaire, parmi les cyclamens et les orchidées en fleur. Nous partons ensuite à la recherche d’un hybride que nous ne trouverons pas, mais les environs regorgent d’espèces d’orchidées, souvent par masse : Anacamptis longicornu, papilionacea et hybrides, Ophrys annae, bombyliflora, ciliata (par touffes !), corsica, eleonorae, incubacea, morisii, tenthredinifera subsp. neglecta, Orchis anthropophora, Serapias lingua et parviflora, et même une touffe d’Epipactis helleborine. Parmi la flore, outre Cyclamen repandum par masses comme de coutume, le très répandu Asphodelus ramosus, Romulea requienii, Pancratium illyricum, et surtout une très belle découverte : quelques pieds de la rare Pivoine de Moris, Paeonia morisii, avec un exemplaire encore fleuri.

 

L’orage menaçant (ce fut la seule fois du séjour), nous partons vers Iglesias et l’Hôtel Artu où nous allons passer 2 nuits.

 

Vendredi 21 avril 2017

 

Après un excellent repas et une bonne nuit, nous partons sous le soleil revenu vers Domusnovas, tout à côté. La zone que nous prospectons au début du chemin forestier de St. Benedetto dans la matinée est très connue, et souvent parcourue par les orchidophiles. A juste titre ! En effet, nous découvrons ici 2 espèces parmi les plus spectaculaires que nous ayons rencontrées lors de notre périple sarde : Ophrys chestermanii et O. normanii. La première prospère curieusement dans des sous-bois d’arbustes persistants en exposition nord, et la deuxième est d’ailleurs un hybride fixé entre la première et O. tenthredinifera subsp. neglecta et / ou aprilia, ce qui ne facilite pas toujours les déterminations…  mais qui génère des exemplaires particulièrement étonnants. Quoiqu’il en soit, nous finirons par mieux appréhender ces espèces à la fin de la journée. Autres taxons remarquables présents, Ophrys eleonorae, O. tenthredinifera subsp. aprilia, Orchis ichnusae, Limodorum trabutianum en boutons (avec le petit éperon observable) et de très nombreux Serapias lingua dont certains à épichiles blancs.

 

L’après-midi se déroule un peu plus haut sur la piste de Sa Duchessa. Si nous ne trouvons pas d’Ophrys conradiae (trop tôt), nous pouvons néanmoins observer des plantes en grandes quantités : Anacamptis longicornu et papilionacea (sans hybride pour une fois…), Neotinea maculata dont la variété stricta, Ophrys apifera avec quelques fleurs épanouies, de très nombreux Ophrys chestermanii, quelques rares O. normanii, O. morisii, une belle population d’O. tenthredinifera subsp. aprilia et quelques neglecta, une surprise avec 2 Orchis militaris défleuris, et de nombreux Serapias lingua avec quelques parviflora. Une curieuse population d’Orchis anthropophora étiquetés est même découverte : recherche scientifique ? Nous rencontrons également une trentaine d’Orchis ichnusae, 4 O. provincialis, et surtout un nouvel hybride, Orchis x sardoa, l’hybride entre les 2 précédents.

 

Retour vers Iglesias, avec dans la descente vers Domusnovas l’observation d’une colline couverte de centaines d’exemplaires séculaires d’Euphorbia dendroides. La différence est incroyable avec les plantes de la Corniche des Maures et de l’Estérel !

 

Samedi 22 avril 2017

 

Partis tôt le matin, nous retraversons toute la Sardaigne vers le nord-est par la Superstrada. L’objectif est le même qu’il y a quelques jours, l’observation de l’Ophrys panattensis. Cette fois-ci, à Galtelli, nos données sont récentes et sûres. Effectivement, après un cheminement de quelques centaines de mètres, nous découvrons un exemplaire en fin de floraison au bord du chemin. Ouf, c’est déjà çà. Pendant que quelques intrépides grimpent dans les pierriers dans une mauvaise direction, le reste du groupe continue le chemin et en découvre une bonne vingtaine sur le talus. Il est accompagné par Ophrys forestieri, morisii, panormitana subsp. praecox, et plus bas par apifera, ciliata, incubacea et tenthredinifera subsp. neglecta. Un Epipactis helleborine est trouvé fleuri, et Orchis anthropophora est omniprésent comme d’habitude. Le groupe reconstitué découvre aussi quelques exemplaires d’O. x pesseiae, l’hybride entre morisii et panattensis. En bas du chemin, nous avons la surprise d’observer des caroubiers (Ceratonia siliqua) poussant naturellement le long du béton, et quelques exemplaires de la très piquante asperge blanche (Asparagus albus).

 

Nous continuons après le pique-nique tardif vers Siniscola en évitant cette fois-ci les petites routes. Après un arrêt peu fructueux juste avant la ville (avec quand même un beau bouquet d’Ophrys apifera bien fleuris), nous empruntons la belle route qui monte vers le Monte Albo en direction de Lodè et Lula. Après avoir admiré la très belle vue sur le littoral, nous prospectons les abords du carrefour, et nous sommes bien récompensés malgré la sécheresse du terrain: outre Ophrys eleonorae, tenthredinifera subsp. neglecta, incubacea, ciliata, corsica et morisii, nous découvrons au bord de la route 2 exemplaires de l’hybride Ophrys incubacea x neglecta en pleine floraison, au soleil, et cette fois-ci intactes.

 

Fin de la journée, nous rejoignons sans encombres l’Hôtel l’Aragosta à La Caletta où nous passerons la nuit après un repas mémorable et plein d’amitiés.

 

Dimanche 23 avril 2017

 

Nous entamons notre dernière journée sarde par la visite du Capo Comino, d’où la vue sur le littoral est vraiment exceptionnelle. Par contre la recherche de Serapias nurrica s’avère infructueuse, la sécheresse sévissant dans cette partie de l’île ayant beaucoup affecté les floraisons tardives. Nous nous rabattons sur de beaux S. cordigera, des lingua f. ochrantha, et des Anacamptis laxiflora très nombreux. Résolus de trouver S. nurrica, nous parcourons la SS 125 sur plusieurs kilomètres, et à chaque arrêt c’est le même constat : sec, très sec (et pas de S. nurrica).

 

Déçus, nous décidons de suivre la suite du programme qui nous emmène vers la Costa Smeralda, petite perle située tout au nord de la Sardaigne. Nous pique-niquons à Palau, avec en fond les montagnes de la Corse derrière l’archipel de la Maddalena. La colline visée, derrière un cimetière, paraît très embroussaillée, mais l’obstination de certains va enfin permettre la découverte de quelques pieds de Serapias nurrica en tout début de floraison. Ouf, il était temps, c’est l’avant-dernière station du voyage ! Il est accompagné par S. lingua, les 2 Anacamptis classiques et quelques Gennaria diphylla juste défleuries.

 

Nous suivons ensuite la côte vers l’est, direction le Capo d’Orso puis la Saline sur la commune d’Arzachena. Au-dessus d’un parking, la colline à la végétation très touffue laisse quelques places à Anacamptis papilionacea, Gennaria diphylla, Ophrys morisii, Serapias cordigera, lingua et encore nurrica en début de floraison. Sur un point précis, nous découvrons 2 Ophrys en boutons, dont l’observation révèle des sépales verts. Il s’agit à coup sûr de l’Ophrys conradiae, mais comme nous le pressentions c’est encore un peu tôt. Ce n’est pas grave, cela nous donnera l’occasion de revenir !

 

Il est l’heure de prendre le ferry, nous parcourons la magnifique Costa Smeralda parsemée de golfes et de lagunes en direction de Golfo Aranci. Fin de notre voyage à 18 heures pile, direction Nice et la France, en longeant côté mer la belle côte de la Sardaigne.

 

Photos prises à Palau

Photos prises à Siniscola

Liste des espèces rencontrées

 

4 Anacamptis : A. laxiflora = 4 stations, A. longicornu = 15 (+ f. albiflora = 1), A. papilionacea = 16 (+ f. albiflora = 3), A. pyramidalis = 2 ;

 

19 Ophrys : O. annae = 4 stations (+ f. chlorantha à 2 gynostèmes = 1), O. apifera = 3, O. bombyliflora = 7, O. chestermanii = 2, O. ciliata = 16, O. conradiae = 1, O. corsica = 9, O. eleonorae = 5, O. forestieri = 4, O. funerea = 6, O. incubacea = 12, O. lepida = 3, O. morisii = 13, O. normanii = 2, O. ortuabis = 1, O. panattensis = 1, O. panormitana subsp. praecox = 4, O. tenthredinifera subsp. aprilia = 3, O. tenthredinifera subsp. neglecta = 15 ;

 

5 Orchis : O. anthropophora = 13 stations dont 1 bifide, O. brancifortii = 2, O. ichnusae = 6, O. militaris = 1, O. provincialis = 6 ;

 

4 Serapias : S. cordigera = 4 stations, S. lingua = 12 (+ f. albiflora = 1, f. ochrantha = 1), S. nurrica = 2, S. parviflora = 7 ;

 

8 autres espèces : Epipactis helleborine = 5 stations, Gennaria diphylla = 2, Himantoglossum robertianum = 9, Limodorum abortivum = 2, L. trabutianum = 1, Neotinea lactea = 4, N. maculata = 6 (dont stricta 1), Spiranthes spiralis = 1 ;

 

10 hybrides : X A. longicornu x papilionacea (A. x bornemannii) = 6 stations, X Ophrys annae x morisii (O. x maladroxiensis) = 1, X O. bombyliflora x tenthredinifera subsp. neglecta = 2, X O. ciliata x tenthredinifera subsp. neglecta = 1, X O. forestieri X O. eleonorae (?) = 1, X O. incubacea x tenthredinifera subsp. neglecta = 2 , X O. lepida x ortuabis = 1, X O. morisii X O. panattensis (O. x pesseiae) = 2, X O. morisii x tenthredinifera subsp. neglecta (O. x laconensis) = 3, X Orchis ichnusae x provincialis (O. x sardoa) = 1.

 

Total : 40 espèces et 10 hybrides.

 

Remerciements

 

 

Nous remercions particulièrement tous les orchidophiles qui ont bien gentiment fourni des données précises sur toutes les stations qu’ils avaient parcourues en Sardaigne ces dernières années, et particulièrement :

 

Jacques Bry

Olivier Gerbaud

Stephan Hertel

Michel Nicole

Eliane et Pierre-André Kuenzi

Lisa et Jean-Luc Roux

Rémy Souche

Nicole Zonta et Jean-Claude Tocabens

 

 

Participants

 

SFO PACA : Pierre-Michel et Hélène BLAIS, Mikaël BUSI, Régine et Yves DURAND, Jean-Pierre et Aline GUÉGAN, Jean-Marc HEYMES, Michel et Annie PINAUD, Monique & Robin ROLLAND

SFO LA : Jean-Paul CARTIER

SFO LR : Michèle CARRÉ, Christian et Mireille FLEURY

SFO RA : Guy et Catherine LAMAURT

Olivier TOURILLON